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Une chute du troisième étage fait autant de dégâts qu'une chute du centième. Si je dois tomber, qu'au moins je tombe de haut.

20 janvier 2010

Craintes de voir mon avenir s'effondrer

Depuis le dernier article écrit, je ne suis pas revenue narrer l'actualité ici, par fainéantise.

Lundi, j'ai vu mon avenir se fissurer. Je me suis vainement débattue : Face à moi se dressait un mur. Jennyfer déclarait : "C'est du bluff !" à tort ou à raison, je l'ignore, mais loin de moi l'envie de vérifier. Je suis allée trop loin, et l'envoi de mon dossier scolaire au Rectorat de Paris me pend au nez, c'est la raison pour laquelle mon évolution est radicale. Je prends conscience des dangers de mes excès : A 17 ans, j'ai redoublé deux fois, la seconde est une classe d'orientation et je n'en suis pas à l'abri, bien au contraire puisque ma CPE m'a pris, de son plein gré, un rendez-vous avec la conseillère. J'en suis bouleversée, car je ne l'avais pas pressenti.

C'est tout une hygiène de vie que je suis forcée de remettre en question : la fréquence de mes sorties, l'abus de drogues, l'addiction même ! Aujourd'hui, j'ai décidé de ne pas fumer en journée afin de me concentrer sur mes cours. Ayant deux contrôles vendredi, un d'italien, un d'SES, je n'ai plus le choix : il me faut bosser. Soit je me plie à ce que l'on attend de moi : assiduité, travail, présence, ponctualité, résultats ; soit je me contrains à voir à nouveau mon futur se fendre.

Et j'en ai eu si peur qu'à présent, c'est une source d'angoisses continue. Je ne saurais dire si m'épancher m'a fait du bien, mais il faut croire que j'en éprouvais le besoin, puisque j'ai choisi de remettre à plus tard mes révisions pour écrire ici. Maintenant que c'est fait, allons travailler.

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24 décembre 2009

Et moi ! Et moi !

Tes soirées sont pleines de débats brûlants,

En compagnie de tes amis, des galants,

Sûrement. Toujours la plaisanterie habile,

Et les observations, l'esprit, si subtils !

Et moi ! Et moi ! Me voilà abandonnée !

A leurs côtés, je te semble si grossière ?

Parce que je n'ai aucune de leurs manières ?

Je souffre de tes airs froids et amidonnés.

Ce qui est très triste dans tout cela,

C'est le ridicule de mon comportement ;

Car tu es un goujat, et au-delà de ça,

Je me répands en sentiments.

23 décembre 2009

"Prends la plus grosse gorgée de ta vie !"

La soirée était fort sympathique. Geoffrey et moi nous sommes rejoints à l'Hyppopotamus de Montparnasse. Nous avons pris le métro jusqu'au Trocadéro, puis il m'a payé un verre dans un bar coquet, avenue Victor Hugo. J'ai apprécié son geste.

Lorsque je suis allée acheter un paquet de Lucky Strike au bar, le serveur est venu me voir et s'est exclamé : "Oh, j'ai les mêmes Repetto, mais pour hommes !" ; nous avons discuté vêtements un instant, et visiblement, nos goûts étaient similaires. Comme il était élégant... ! Il m'a demandé si j'étais accompagnée ce soir, j'ai répondu qu'effectivement, je l'étais, puis il a ajouté que j'étais ravissante. Très honnêtement, cela ne m'aurait pas dérangé de passer la nuit avec. Bien plus qu'avec Geoffrey, bien que sa compagnie me soit agréable.

Nous sommes allés chez lui. Son appart est situé face à la Tour Eiffel, la vue est spendide. La déco de son grand salon était très raffinée, j'étais admirative.

Nous avons descendus une bouteille de vin blanc puis une bouteille de malibu. Vers 2h30, j'ai hélé un taxi.

A 3h, le taxi était à porte didot, j'étais arrivée. J'ai payé, je suis descendue, et qui ai-je vu ? Eliott ! Son étreinte me donna chaleur et confort. Nassim et Tristan étaient là également. Tous trois avaient pris une goutte de LSD, et la soirée se confondit en rires, en folie, parce que nous étions fous, eux défoncés comme pas permis, et moi ivre. Je suis montée chez moi, ils m'ont attendue dans le hall, et je suis descendue avec des brownies Brossard, une bouteille de malibu, et une bouteille de whisky.

J'ai pensé me souvenir de tout, mais lorsque je leur ai envoyé un sms pour leur demander s'ils avaient une explications à mes courbatures, Eliott m'a appelée et m'a appris que j'avais couru dans tous les sens. Ah bon ?

J'avais le code de la résidence d'en face, ainsi que le pass pour les immeubles. La vue de l'ascenseur nous permettant de voir au dehors en montant et en descendant, nous l'avons pris, et riions de cela.

Oh, je viens de me rappeler un incident : j'ai également vomi dans la poubelle de mon immeuble. C'était libérateur. Et, bien entendu, j'ai bu à nouveau juste après. Les feuilles des arbres m'ont servi de serviettes, pour changer.

Quant à ma journée d'aujourd'hui, je l'ai passée en compagnie de Josselin. Nous avons cherché une robe pour sa copine, et avons fini par en trouver une qui nous satisfit.

Je pensais voir Florian ce soir, mais visiblement cela ne se fera pas, puisqu'il n'a toujours pas répondu à mon sms... En toute honnêteté, je suis assez déçue, voilà plusieurs mois que je n'attends que ce moment-là, et lorsque je crois le revoir enfin, il ne répond pas.

22 décembre 2009

Claude François - Le téléphone pleure

Le vin blanc acheté, mes cheveux lissés, me revoici.

Entre temps, Eliott m'a appelée : Nassim et lui souhaiteraient me voir ce soir. Par conséquent, j'essaierai de rentrer chez moi vers 3h afin de passer la fin de soirée en leur compagnie. Il a été décidé également qu'ils viendraient lundi prochain, afin de goûter au LSD en ma compagnie. Il va donc falloir que j'en achète à nouveau. Décidément ! J'espère qu'ils ne me demanderont pas d'avancer le prix, car j'ai plein d'autres achats à faire, et ma carte bleue a les larmes aux yeux.

Il me tarde de sortir rejoindre Geoffrey ; j'ai de plus en plus de mal à rester cloîtrer chez moi. Nous irons probablement boire un Long Island à l'Indiana, puis nous descendrons la bouteille de vin blanc chez lui. Il vit face à la Tour Eiffel, donc autant dire que ce sera un plaisir de m'y rendre ! Paris me charme tant... Le simple fait de m'y promener me met en joie. Evidemment, j'exclue de mes balades les sinistres arrondissements fort déplaisants, tels le XIII, le XXe, etc. Ils sont si laids, si mal fréquentés, je ne m'y sens pas à mon aise.

Bon, je vais me maquiller, et probablement me sustenter par la suite.

22 décembre 2009

Premier article, première précision : aucun de ces articles n'est vrai. Le tout est inventé.

Les vacances de noël étaient attendues. Je crois très sincèrement ne jamais réussir en cours, et je subis un échec scolaire qui appuie ma pensée. Dois-je arrêter pour autant ? Non, je suis accoutumée à une aisance financière qui m'inspire actuellement un goût pour le beau, le bon, l'agréable... Comment, dès lors, me satisfaire d'un statut fort médiocre ? Comment y songer même ? Cela m'expose à un risque : celui d'être, finalement, déçue et insatisfaite de ma position future.

En ce qui concerne mon rapport à la drogue, il s'amplifie jour après jour. J'ai noté une fréquence dans la prise qui devient constante et quotidienne. C'est passé des week-ends à la semaine... Mais quel intérêt trouve-je à me priver d'un des plus grands plaisirs, à mon sens, de la vie ?

Ils se réduisent principalement à l'amour, le sexe, la drogue (l'alcool en étant une, je le comprends dedans), la littérature, les sous et l'aisance matérielle qu'ils impliquent...

Sans compter les soirées, les amis, et leur compagnie que j'affectionne.

Hier, j'ai pris de l'amnésia pour la première fois. Une fois dans le tram, j'ai eu de gros flashes, et je suis enthousiaste à l'idée de réessayer (dans des conditions plus appropriées, cette fois-ci... Et non dans la cité universitaire).

Aujourd'hui, j'ai pris pour 100€ de LSD. Le prix vaut le trip, paraît-il. Je vérifierai cela mercredi soir, en compagnie de Florian.

L'article est terminé, car je vois Geoffrey ce soir. Du coup, j'ai une bouteille de vin blanc à aller acheter, et mes cheveux à lisser (non pas qu'ils ne le soient pas déjà, mais je suis très exigeante avec eux).

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Une chute du troisième étage fait autant de dégâts qu'une chute du centième. Si je dois tomber, qu'au moins je tombe de haut.
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