24 décembre 2009
Et moi ! Et moi !
Tes soirées sont pleines de débats brûlants,
En compagnie de tes amis, des galants,
Sûrement. Toujours la plaisanterie habile,
Et les observations, l'esprit, si subtils !
Et moi ! Et moi ! Me voilà abandonnée !
A leurs côtés, je te semble si grossière ?
Parce que je n'ai aucune de leurs manières ?
Je souffre de tes airs froids et amidonnés.
Ce qui est très triste dans tout cela,
C'est le ridicule de mon comportement ;
Car tu es un goujat, et au-delà de ça,
Je me répands en sentiments.
Publicité
Publicité
Commentaires